Le pendant du panel distributeur est le panel consommateur qui, lui, suit les achats des ménages afin d’appréhender les évolutions de fréquence d’achat, de composition du panier moyen, mais aussi de choix des circuits, voire d’enseignes, bien que les data actuelles montrent vite leurs limites en termes de représentativité.

Le croisement de l’analyse des panels montre de plus l’évolution d’un produit ne se limite pas aux seules actions de la concurrence et au niveau de prix. L’appréciation par le chaland en quête d’une réponse à un besoin est à considérer.

Aussi, que faire des quelques dizaines de ménagement acheteurs d’un vignoble à l’échelle d’un pays ? Pas grand-chose. Il est alors intéressant de se livrer à une solide recherche que ce qui a été publié sur la problématique et d’interviewer des professionnels (chefs de rayons, sommeliers, etc.).

Si le produit est déjà présent dans le pays, ou pas, je recommande 3 méthodologies à choisir en fonction de la problématique :
– Les classiques sondages d’une population large de consommateur du segment via Internet,
– L’interview de consommateurs et de non consommateurs en magasin,
– Les échanges avec cette population par blog sur une période de quelques jours avec un thème par jour.

Ce type d’étude m’a permis de valider un lancement de marque dans deux pays en même temps. L’étude a montré que les informations à développer, notamment sur la contre-étiquette, ne sont pas les mêmes entre les 2 pays.

Elle a aussi montré des convergences dans les évolutions à réaliser, le projet de packaging et d’en valider le rendu après quelques jours afin que le studio de création en tienne compte.